dimanche 12 août 2012

Terminus Elicius - Karine Giebel




Istres-Marseille. Pour Jeanne, la vie est ponctuée par cet aller-retour ferroviaire quotidienentre son travail de gratte-papier au commissariat et la maison de sa mère. Elle attend néanmoins qu'un événement vienne secouer le fil de son existence: un regard, enfin, du capitaine Esposito? La résolution, peut-être, de cette ffaire de serial killer qui défraie la chronique phocéenne? "Vous êtes si belle, Jeanne Si touchante et si belle." Ce soir-là, une lettre, glissée entre deux banquettes, semble combler toutes ses espérances. Un peu trop, même. Car derrière le mystérieux soupirant se cache le meurtrier tant recherché par la police. Commence alors une correspondance amoureuse qui, pour Jeanne, n'aura de terminus qu'au bout de l'enfer...


Editions Pocket (Policier)
Publié en 2008 
248 pages
A propos de l'auteur : ici

Je continue ma découverte de l'oeuvre de Karine Giebel grâce aux copains qui me prêtent leurs romans.
Celui ci est le premier roman de Karine Giebel mais déjà on sent la patte d'une grande auteure.
Effectivement chaque roman de Karine Giebel est different, rien à voir entre celui ci et les morsures de l'ombre ou Meurtres pour redemption. Ce roman a une trame romantique, tout en nous faisant cotoyer l'horreur.
Jeanne est secrétaire dans un commissariat de Marseille, elle y cotoie le beau capitaine Esposito pour lequel son coeur bat trés fort. Jeanne est une jeune femme insignifiante, dont la vie suit un rythme immuable, réglé sur cet aller-retour Marseille-Istres et sur son angoisse du sac à main mal fermé.
Un jour, petit grain de sable dans cette existence morne et terne.. Dans le train elle découvre une lettre qui lui est adréssée. Ce courrier provient d'un amoureux transis... seul probleme majeur, i l s'agit de l'assassin que traque la police marseillaise et surtout Esposito.
Comment Jeanne va t"elle pouvoir garder ce secret et continuer à vivre sachant que des personnes vont mourir à cause de son silence..
Dans ce roman, on est confronté a beaucoup de sentiments différents, Jeanne nous apparaît comme une femme paumée , dont la vie a été plutôt difficile mais en même temps on a envie de la secouer et de lui dire de se lancer vraiment dans la vie. Esposito agace par son côté indifférent mais en même temps il nous émeut quand il commence à s’intéresser à Jeanne.. Même le tueur nous procure des sentiments opposés, compassion quand on découvre son histoire et dégoût pour tous ces meurtres..
On plonge facilement dans cette histoire assez haletante, l'écriture très vive de l'auteure y est pour beaucoup. Seul bémol à noter, des situations vraiment prévisibles qui gâchent un peu le plaisir de la lecture mais c'est peu de choses en comparaison du bonheur qu'on prend à suivre l'histoire de Jeanne et de cet assassin.

Bon il me reste encore quelques romans de L'auteure à lire... et c'est tant mieux!!




1 commentaire:

  1. Moi je viens de lire "Jusqu'à ce que la mort nous unisse". Ca se lit très bien aussi malgré quelques situations prévisibles... J'ai nettement préféré "Meurtres pour rédemption". En tout cas, je lirai certainement "Terminus elucius" car en terme de polar, K. Giebel excelle et est capable de nous livrer des histoires d'une grande diversité, avec des univers très différents à chaque fois. J'adore vraiment !

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