vendredi 4 octobre 2013

Les perroquets de la place d'Arezzo - Eric-Emmanuel Schmitt



Autour de la place d'Arezzo, où les grands platanes ont été envahis par les perruches et les perroquets, vit une des populations les plus huppées de Bruxelles. S'y croisent, dans un voisinage élégant et contrasté, le fonctionnaire et l'étudiant, le bourgeois et l'artiste, la poule de luxe et la veuve résignée, mais aussi la fleuriste et l'irrésistible jardinier municipal. Des couples, des solitaires, humbles ou orgueilleux, conquérants ou vaincus, comme partout dans le monde. Tous gouvernés par leurs passions, leurs désirs, leurs fantasmes amoureux et sexuels. Jusqu'au jour où leur parvient une lettre, anonyme, identique, mystérieuse, qu'une colombe, et non point un corbeau, leur aurait adressée. Comme une bombe à retardement. "Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui." Et chacun de s'enflammer, de rêver, d'y voir une promesse, un bonheur attendu, une blague, une menace. On peut imaginer, pour le meilleur et pour le pire, le fatal enchaînement d'espoirs, de déceptions, d'embrouilles et de drames qui s annoncent...



Editions Albin Michel
Publié en 2013
730 pages
A propos de l'auteur : ici

Eric Emmanuel Schmitt est un de mes auteurs favoris et je sais qu’à chaque nouveau roman que je lis ce sera un excellent moment de lecture mais je dois dire que pour cette fois je suis un peu déçue par celle-ci.
Nous sommes à Bruxelles (une ville que je ne connais pas) sur la place d’Arezzo, quartier huppé et chic de la ville, où vivent des familles  triées sur le volet et plutôt aisées. Nous allons donc découvrir ces personnalités fort diverses à travers essentiellement leur vie sexuelle.

C’est dès le début que j’ai eu du mal avec cette histoire, beaucoup de personnages, beaucoup de situations diverses, beaucoup de noms, beaucoup de mouvements de personnages, je me suis énormément perdue entre les différents protagonistes de cette histoire. Il faut beaucoup de pages pour parvenir à situer les divers intervenants et ce n’est pas très agréable de sans cesse revenir en arrière (surtout quand le roman fait quasiment 700 pages) pour se rappeler qui est qui.

De plus j’ai eu l’impression que l’auteur surfait sur la vague érotique de ces derniers mois avec ce roman où toutes les perversions sexuelles sont mises en avant, du violeur à la presque zoophile on en voit de toutes les couleurs et pour tous les gouts. J’avoue que je ne suis pas fan de cette overdose de sexe dans les livres, non par pudibonderie mais vraiment parce que ça m’ennuie beaucoup et bien souvent ce n’est pas très utile à l’histoire et ça casse complétement le rythme.
Bon évidemment certains personnages ne sont pas là par hasard, tout le monde peut y reconnaitre un célèbre homme politique français qui a défrayé la chronique dernièrement mais aussi l’effeuilleuse la plus connue de ces dernières années, c’est une partie amusante de l’histoire, ce parallèle avec la réalité.
En fait ce qui m’a gêné dans cette histoire c’est l’antipathie que l’on ressent pour les personnages, il n’y en a pas un qui soit sympathique ou qui soit émouvant, ils ont tous quelque chose à se reprocher, tous ont une deuxième vie, quelque chose à cacher…. Et donc on reste vraiment spectateur de cette intrigue, impossible de s’approprier les personnages, de les aimer ou de les comprendre vraiment.

L’auteur nous offre une sorte d’étude de mœurs mais à cause de l’abondance de personnages et de situations diverses je n’ai pas vraiment trouvé un grand intérêt à ces histoires et j’ai eu du mal à accrocher à l’intrigue.

Reste une chose absolument incontournable et évidente c’est la qualité littéraire de la plume d’Eric Emmanuel Schmitt car même si son histoire ne m’a pas passionnée plus que ça, je n’ai jamais envisagé d’abandonner le roman car la fluidité, l’intérêt de l’écriture de l’auteur font que les pages se tournent toutes seules et que l’on parvient à terminer le roman sans souffrir comme c’est le cas quand le roman est inintéressant ou mal écrit.

Et les perruches et les perroquets qui sont envahis la place sont aussi un des points positifs de cette histoire et donnent juste envie de débarquer à Bruxelles pour voir cette particularité.

Donc pour conclure, une demie déception pour ce dernier roman d’un auteur dont je suis fan, car je n’ai jamais réussi à entrer dans l’histoire, je n’ai pas accroché du tout aux personnages mais j’ai vraiment aimé la plume d’Eric Emmanuel Schmitt qui nous embarque quel que soit  l’intérêt de histoire qu’il nous raconte.


Un grand merci aux Editions Albin Michel et aux « chroniques de la rentrée littéraire 2013 » pour cette lecture .




et du

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