dimanche 24 août 2014

La mécanique des fluides - Lidia Yuknavitch




Nageuse depuis sa plus tendre enfance et espoir pour les Jeux olympiques, Lidia cherche à tout prix à échapper à un univers familial malsain et oppressant, entre un père alcoolique et une mère dépressive. Elle accepte une bourse sportive pour entrer dans une université au Texas, mais est renvoyée aussi sec pour consommation de drogues et d’alcool. Lidia décide alors de participer au projet d’écriture de Ken Kesey, auteur culte de Vol au-dessus d’un nid de coucou, car, elle en est convaincue, l’écriture est sa vocation. 

La Mécanique des fluides n’est pas une histoire d’addiction, d’abus et de perdition : c’est le triomphe implacable du pouvoir des mots et de l’écriture. Un roman coup de poing sur la résilience, dans lequel le récit autobiographique est magnifié par une écriture originale et percutante.


Editions Denoël 
Publié en 2014
335 pages 
Traduit par Guillaume-Jean Milan
A propos de l'auteur : ici


J'ai choisi ce roman dans la sélection Denoël en raison d'une quatrième de couverture intrigante, pensant passer un super moment de lecture mais malheureusement en fait c'est révélé une déception.

Je m'attendais pas du tout à cette façon de raconter l'histoire. J'ai trouvé ce récit complètement brouillon, totalement confus passant d'une époque à une autre, d'un personnage à un autre, d'une situation à une autre, sans logique, sans avertissement et sans aucun suivi. Autant dire que j'ai été perdue très vite ne sachant plus à qui se referait le chapitre et à quel moment de la vie de l'auteure nous étions arrivés. Vraiment trop décousu et déstabilisant pour moi.

Autre déception ,le personnage lui même qui ne provoque rien, aucune empathie, aucune sympathie même pas de l'indulgence ni de la compréhension. C'est plat, détaché et vraiment pas engageant.

Troisième point qui m'a vraiment déplu : le langage ordurier employé sans cesse. Je ne suis ni prude,ni bigote mais là vraiment trop c'est trop. C'est juste grossier, cru et vraiment désagréable de voir employer à longueur de pages certaines expressions et certains mots. On peut parler de sexe sans être obligé d'employer exclusivement les expressions et les mots les plus vulgaires qu'on trouve.

L'écriture ensuite a été également un point sur lequel je n'ai pas accroché. J'ai compris que l'auteure faisait partie d'un groupe d'auteurs recherchant une nouveauté dans l'écriture mais là, à force de vouloir partir vers l'originalité, elle s'est fourvoyée car elle perd son lecteur en route.C'est pompeux, décousu comme le récit et pas accrocheur du tout.

La fin du roman sauve en partie cette histoire de l'échec total car elle apporte une lueur d'espoir et d'amour en laissant aussi de côté toute cette vulgarité.

Je suis vraiment désolée pour toute cette négativité dans mon avis mais je n'ai pas accroché à cette histoire ni à la plume de l'auteure. 
Ce qui me désole encore davantage c'est de ne pas avoir prêté davantage attention à la couverture (pas très jolie à mon goût) car sinon j'aurai vu que ce livre était recommandé d'une façon dithyrambique par un auteur dont j'ai détesté le roman "Fight Club" et cela aurait pu me mettre la puce à l'oreille sur le fait que je risquais de ne pas aimer cette lecture non plus.

Merci aux Editions Denoël et en particulier à Dana Burlac pour ce partenariat.



















2014

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