dimanche 3 mai 2015

Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck





Hugo, dit Bohem, et ses amis Freddy, le Chinois et le Fouine, rencontrés dans un lycée de Providence, prennent la route à moto. Au fil des années, leurs idéaux de fraternité et de liberté perdent de leur force.


Editions Flammarion
Publié en 2015
421 pages
A propos de l'auteur : ici



Appréciant énormément l'écriture et les histoires d'Henri Loevenbruck, je ne pouvais pas passer à côté de ce roman proposé en partenariat Babelio/Masse critique et je ne regrette vraiment pas ma lecture.

Tout d’abord un mot sur la couverture que je trouve vraiment magnifique et totalement dans le thème du roman, un air de liberté flotte sur cette moto c’est indéniable.
Un roman coup de poing et coup de cœur pour cette histoire qui nous emporte et embarque dans un road-movie motocycliste avec Hugo et ses amis.
Hugo dit Bohem se lie d'amitié avec Freddy, Alex dit la Fouine et Oscar dit le Chinois au lycée à Providence, petite ville où ils étouffent complètement et qu'ils décident de quitter pour retrouver le frère d'Alex à Vernon
C'est l'occasion d'une véritable épopée routière qui les mènera par des routes étonnantes et inattendues en les conduisant à des extrêmes de tous types. 
Ce roman sent l'alcool, la drogue, le sexe à plein nez sous ce fameux couvert de liberté, mais est-ce vraiment cela la liberté? Nos jeunes gens apprendront à leurs dépens combien la notion de liberté est difficile à établir et combien il peut être compliqué de gagner cette liberté tant convoitée.
C'est un roman sombre, noir qui nous offre tellement de pistes de réflexion et dont les personnages nous fascinent. Je ne suis pas passionnée de motos du tout et pourtant j'avais presque envie de voyager avec eux, tellement l'auteur parvient à nous faire ressentir les sensations et la folie libertaire qui envahissent nos personnages mais en même temps on voit tellement bien combien leur utopie est flagrante et combien les désillusions les guettent. Les personnages ne sont pas parfaits loin de là, ils m'ont agacée bien souvent mais en même temps il se produit un vrai magnétisme qui nous les fait adorer.
De très beaux moments d'amitié, de tendresse, de douceur et d'émotions en côtoient d'autres d'une violence terrible tant elle est imagée et réaliste.
La fin de roman est terrible, elle m'a bouleversée complètement.
L'écriture d'Henri Loevenbruck est tout simplement passionnante et prenante, pas de moments d'ennui ou de baisse de régime, rien de trop ou de pas assez, c'est simplement un moment de lecture magique.
Je ne peux que le classer en nouveau coup de cœur 2015.... décidément une année fructueuse.

Un immense merci aux Editions Flammarion et à Babelio Masse Critique pour ce partenariat.


2015

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