samedi 13 mai 2017

Le cri - Nicolas Beuglet




Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…
Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?
Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.
Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort…
Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Editions XO (Thriller)
Format epub
496 pages 
Publié le  8 Septembre 2016
A propos de l'auteur : ici


Voilà bien une histoire dont j'avais entendu parler tant de fois et que j'avais vraiment envie de découvrir. Le challenge Défi 2017 (et oui encore lui) m'en a donné l'occasion.
De plus j'aime me faire ma propre opinion surtout quand le roman n'a que de bonnes appréciations (quelques fois après lecture ce fut une déception personnelle)  et effectivement ce roman a tout d'un excellent thriller qui prend bien aux tripes et à la tête.
Tout commence dans un asile psychiatrique, où un meurtre a été déguisé en suicide. Sarah l'enquêtrice qui est appelée sur le lieu du suicide comprend rapidement que des détails clochent, que  ce qui semble être la réalité (le suicide) n'est qu'illusion et qu'il s'agit bien d'un meurtre.
Qui est ce personnage? Pourquoi a-t-il un chiffre gravé sur le front? Pourquoi a-t-on déguisé le meurtre en suicide? Que veulent dire tous les dessins retrouvés dans sa cellule et pourquoi ce cri terrifiant  hurlé régulièrement par le patient?
C'est à toutes ces questions que Sarah s’attaque pour tenter d'y apporter des réponses.
L'enquête va se révéler ardue et nous faire voyager dans des contrées lointaines tant géographiques que mentales, Sarah elle-même ne cache-t-elle pas un secret. Tout cela nous retourne bien la tête et on est vraiment embarqué dans cette intrigue.
Bien sûr il y a quelques facilités dans la résolution de l'enquête, quelques moments pas trop crédibles mais malgré tout cela on fonce complètement tête baissée dans la lecture car l'auteur nous envoie quelques rebondissements qui évidement nous poussent à avancer encore et encore pour tenter de comprendre ce qu'il s'est produit dans le passé du patient 488 et comment s'est-il retrouvé dans cet asile ,au secret, avec tout ce mystère qui ne doit pas être dévoilé.
Donc vous l'aurez compris on ne s’ennuie pas du tout dans ce roman car Nicolas Beuglet parvient à nous captiver totalement du début à la fin de son histoire.
Evidemment je vais vous laisser le plaisir de découvrir l'intrigue mais je vais juste vous dire qu'on part dans une dimension effrayante sur la manipulation de l'être humain dans la recherche scientifique qui fait froid dans le dos tellement elle peut sembler réelle.

Voici donc un triller qui m'a beaucoup plu et dont j'ai occulté sans problème les petits défauts car rien n'aurait pu arrêter ma lecture.




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