dimanche 15 avril 2018

Minuit sur le canal san Boldo - Donna Leon




Au coeur de la nuit vénitienne, une adolescente chute du pont San Boldo dans un canal. Incapable de nager, Manuela est sur le point de se noyer quand un passant la sauve. Mais elle n’en sort pas indemne, souffrant de dommages cérébraux irréversibles qui la condamnent à garder à tout jamais l’esprit d’une enfant.

Quinze ans plus tard, à l’occasion d’un gala de charité, Brunetti rencontre la comtesse Lando-Continui, une riche mécène, qui s’avère être la grand-mère de Manuela et qui lui demande d’enquêter sur le drame. Elle est convaincue qu’il ne s’agit pas d’un simple accident. Le commissaire hésite car si c’était un crime, il y a prescription. Guidé par la curiosité, la compassion et la volonté d’aider une dame âgée minée par la culpabilité, et accessoirement la meilleure amie de sa belle-mère, Brunetti finit par accepter l’affaire. Un cas qui s’avère rapidement des plus troublants…

UNE VINGT-CINQUIÈME ENQUÊTE
DU COMMISSAIRE BRUNETTI QUI CONFIRME
PLUS QUE JAMAIS L’INFINI TALENT
DE DONNA LEON.


Editions Calmann-Lévy
Publié en 2017
Traduit par Gabriella Zimmermann 
342 pages

A propos de l'auteur : ici


Vingt cinquième enquête du Commissaire Brunetti qui nous emmène à la recherche de la vérité sur un acte qui s'est passé il y a 15 ans quand Manuela, la petite fille de la Comtesse Lando-Continui, amie de la belle-mère du Commissaire, a été retrouvée à demie noyée dans le canal San Boldo.
Si elle a survécu à cette chute, grâce au courage d'un SDF qui l’a repêchée, la privation d'oxygène a endommagé son cerveau et produit de graves lésions la rendant amnésique pour tout ce qui concerne ce soir-là.
Sa grand-mère est persuadée qu'il ne s'agit pas d'un accident, car Manuela avait une phobie de l'eau et ne s'approchait jamais des canaux, ce qui compliquait quelque peu sa vie de Vénitienne...

Aidé par sa coéquipière Claudia Griffoni, il va se lancer dans cette enquête un peu particulière et qui va se révéler très vite assez compliquée.

Dans ce tome on retrouve toute l'atmosphère particulière que mets Donna Léon dans ses romans, sa vision de Venise, ses cheminements dans la ville, ses odeurs et ses canaux, au point qu'on a le sentiment d'être dans les pas de Brunetti, complétement immergé dans cette ville extraordinaire et tellement unique au monde.

L'enquête elle-même est soignée, les indices sont divulgués petit à petit et jusqu' au bout on espère que le commissaire trouvera qui a poussé cette adolescente dans l'eau mais l'auteure ne nous ménage pas beaucoup car rien ne tombe tout cuit dans l'escarcelle de notre commissaire et il doit faire appel à toute sa ténacité et son intelligence mais aussi accepter un petit coup de pouce du destin pour réussir à s'en sortir.


Je n'ai pas lu beaucoup d'enquêtes de Brunetti mais à chaque fois c'est un vrai plaisir et cela me donne envie de poursuivre ma découverte.
       


 

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